Ce n’est pas une discipline, pas une résolution, c’est venu ainsi. Avant d’allumer les écrans, d’ouvrir tous les rideaux, une fois la journée prête à démarrer je commence par une pause. J’entrouvre les pages ou, plus souvent, j’allume la liseuse, et je retrouve Merrick charmante, Marius et son adorée perdue, Quinn et ses esprits. Je lis Anne Rice ces temps-ci, par désir d’en avoir fini avec la série de vampires, mais paraît que d’autres sont à venir.
Pour tout vous dire, c’était dur de reprendre un livre. J’avais perdu les heures qu’à d’autres périodes je passais d’histoire en histoire, sans doute avec la vie à deux, les journées travailleuses, les cartons et la route… Sans doute aussi n’y pensais-je plus. Avant que ça me manque. Un jour un professeur nous parlait du théâtre comme d’autres formes d’art liées à l’envie d’encore (je l’avais cité là), de la passion quand on s’y plonge et de l’oubli qui ne vient que petit à petit jusqu’à grandir et prendre toute la place. Je suis de nouveau une lectrice, quotidienne, accrochée, j’avais besoin de mots qui étonnent la réalité, d’où le fantastique. Me vient ensuite l’envie de lire pour apprendre, des romans historiques ?
L’essentiel est de se nourrir de mots, d’absorber l’univers inventé, de vivre auprès des héros. De reconstruire l’envie de composer des phrases, de tourner autour de nouvelles idées, de revenir ici ou autre part.
Pour le plaisir des idées qui jaillissent et nous surprennent.
Le matin, je lis. Le midi, j’écris ?
octobre 1, 2014 à 6:33
Oui écris, encore… C’est tellement bon d’exister dans les mots….
octobre 3, 2014 à 11:27
Oui :) et toi z’aussi !