Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

Brouillon de mars (de juin) dernier #8 C’est l’histoire d’un sablier renversé sur le côté à mi-temps.

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Je relis mars. Ou plutôt les brouillons de mars. En m’interrogeant sur la forme, quand vais-je bien les sortir ? Je décide alors de lancer un premier jet de plus, à balancer avant les non-drames printaniers, qu’il faudra bien vomir.

C’était d’ailleurs là leur sujet, cette patience dévorante qui mue ma vie en lecteur de salon, play pause pause pause play pause play pause. Ça devient et pas qu’à mes yeux de plus en plus flagrant, j’ai peur de la bombe à retardement. De l’aveu d’un abysse professionnel malgré le fond qui restera inavouable. De la crevasse où tombent mes sentiments, les bons comme les méchants, jusqu’à sombrer dans l’apathie.

J’aime à inverser les problèmes, les tourner dans tous les sens avant de me résoudre, à voir les choses en face. Lapsus de clavier j’avais tapé “voir les choix en face”. Je n’avais pas encore retourné les questions de santé. Les fragilités physiques plombant le moral. Ou n’est ce pas les angoisses semant les indices des impasses mentales, jusqu’à devoir déclarer mon corps territoire impraticable ?

Je m’en veux d’écrire ça ici, maintenant, sans laisser voir extérieurement toutes les failles organiques, toutes les fêlures cardiaques. J’essaie encore de contenir l’espoir d’un rêve mutuel qui s’effrite, qui file entre mes phalanges comme du sable froid, qui attend l’évidence dans un sens ravissant. Ou dans l’autre pour s’évaporer.

-06/06/2012-

Cela me peur-panique de voir que ces brouillons réflexifs et semi-fictifs datent d’il y a plus d’un an, qu’il ressemblent tellement à la surface de l’an 2012, cet horizon figé de patin qui m’entourne en rond. Fallait les publier, maintenant, pour m’en débarrasser, mieux avancer.

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