Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

Sous un soleil burtonien

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Le printemps a le hoquet, il montagne-russe et j’ai du mal à réprimer un grand sourire quand mon baladeur aujourd’hui me balance Les beaux jours (reviennent) dans la playlist aléatoire.

affiche-exposition-tim-burton

Aujourd’hui, où j’oscillai entre t-shirt et lourd manteau, ombre soleil et vent, et les yeux baladeurs. C’était le jour fixé (enfin) pour visiter l’exposition dédiée à Tim Burton à la Cinémathèque. Riche en croquis et tableaux exposés mais noyés dans leur propre masse, donnant envie de n’en tenir qu’un à la fois, et dans nos mains, et dans une pièce vide pour s’y attarder. Surtout ceux qui, haut suspendus, échappaient aux regards des créatures normales que sont les spectateurs (mais l’ont-ils oublié ?). Ce fut pourtant une balade ravissante, de découvrir ce foisonnement créatif qui représente aussi l’esprit de celui qui en est à l’origine ! Sourire donc, pour la quantité et la liberté des images offertes, pour le titillement de l’inconscient qui donne envie de lui laisser libre cours sur un (nouveau?) carnet. Perplexe donc, pour l’immersion qui semblait réussie à l’entrée mais qui s’atténue fortement dans les grandes grandes salles. Un peu déçue aussi de ne pas avoir côtoyé nombre de costumes qui ont pourtant la part belle dans les films. Mais sourire général.

L’avant et l’après eurent aussi leur charme, la file d’attente douce et même étonnante (rien à voir avec l’expo, mais à celle qui m’accompagnait et à celle qui apparût par surprise), le goûter sur le pouce d’un banc et le retour, rythmé comme un hoquet aussi, par la voix éraillée de cette petite dame qui déclama un poème entre deux arrêts du métro.

La bande son explique l’absence de structure de cet article. Je ne sais pas mettre de tempo sur les mots quand mes oreilles sont ailleurs.

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