Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

août 26, 2010
par myel
0 Commentaires

Sujet d’importance capitale (ou plus bas)

Je serais curieuse de connaître la part d’articles de blog qui traitent du fait d’avoir délaissé son blog quelques temps mais promis regardez je m’y remets.

Mais là n’est pas le sujet du jour (du mois? de l’année?). Le vrai problème, est plus bas.

Les pointures de chaussures forment un système qui m’a toujours paru obscur. J’ai tenté d’en savoir plus, et donc de mesurer mes pieds pour ne plus répondre “37 – 40″ à la plus fréquente des questions. Et là, le drame, 23 cm ! A plat, en dessinant bien les contours sur une feuille, le talon contre le mur. 23 cm !

Ah ça ne choque personne… Parce que personne ne sait à quoi correspondent les pointures…

petit-pied

Mais si je vous dit que ce n’est même pas du 35 ! Là c’est mieux, enfin, pire.

Soit mes pieds rapetissent depuis l’adolescence, comme si après une apogée de bottes taille 40, je nagerai bientôt dans mes escarpins 36…

Soit on nous ment, depuis toujours, les pointures n’existent pas et aucun système ne permet de Vraiment connaître sa taille.

Un peu comme les soutiens-gorge en fait…

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

juillet 19, 2010
par myel
0 Commentaires

Ceci n’est pas…

… cela.

knife

Ecrire pour souffler, quand la tension monte, quand mes amis les démons font claquer la langue, clac, clac, clac !! J’ai dû être internée dans une autre vie, pour avoir vu des prisons de mots, de regards… Je devrais y retourner.

Des chuchotements puis des bourdonnements déchirants, à t’en exploser l’amour. Un grand mur, une porte en mousse, et devant une gamine incapable, aveugle, mais pas sourde, au contraire. Pas assez sourde. Knife, knife, knife, ils s’y mettent en foule, avec des banderoles, les yeux qui narguent “tu n’y arriveras pas, on va tout te prendre”. Et ça tourne. Sans fin. Trop amoureuse, trop peur de le perdre, la langue et les mains liées.

J’explique, difficilement, peut-être faut-il des images pour comprendre, j’essaie ici. D’apaiser les crises de tête. Avec des mots, c’est contradictoire. Peut-être faut-il que je sois seule pour soigner ces maux. Que j’écrive, que je prenne dix minutes pour imager. Te laisser imaginer.

Je progresse un peu, tu vois?

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

novembre 14, 2009
par myel
0 Commentaires

Tendre

Difficile de trouver le sommeil, dimanche soir veille d’une semaine d’échéances oblige.
Mais pas que.

pendue
[Prétension]

Les quelques nuits agitées de cette fin de semaine m’ont fait tisser des liens, entre mon vocabulaire amoureux et une certaine réalité.

Alors je me tourne et retourne, à la recherche du mot de synthèse, qui illustrera ce champ lexical à mon figuré comme à leur propre.

La première fois que j’ai dit Tu m’accroches c’était spontané, innocent, imagé. C’était surtout par pudeur. Pour dire la corde du ventre au cou qui m’enserrait le coeur à lui. Puis j’ai ajouté des nuances, plus ou plus fort, plus ou plus haut : portée, serrée, soulevée, suspendue, j’ai fini encordée. Rien de plus impudique au final.

Tendre.

Aurais-je trouvé le mot-double-sens de ma vie amoureuse ? L’accord parfait de tendresse et tension. Entre tu m’encordes et je te serre très fort.

J’écris cet article au lit, répète chaque phrase pour m’en souvenir au réveil. Je le griffonne dans le premier train en pensant, si je l’assume toujours ce soir, je le copierai là.

Tendre.

C’est un titre qui me donne envie d’apprendre.

Photographie : Bruno Dayan [J’adore certaines !] / son site

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

mai 26, 2009
par myel
0 Commentaires

Mousthiver

Ce midi un moustique vêtu d’un manteau blanc est tombé sur ma manche.

Vous aviez déjà vu un insecte en tenue d’hiver?

moustiqueneige

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

mars 2, 2009
par myel
0 Commentaires

Les Lille-Paris-Lille s’accumulent. Trop ou pas assez. Je m’y sens bien, dans son musée des bonheurs. Là, j’ose. Doucement mais plus que jamais. Parce qu’à vingt ans on a encore trop de premières fois à vivre. “Tant de choses à apprendre”.

J’écris décousu comme mes idées. J’ai peur d’admettre que je sais ce que je veux*. Parce que j’ai peur d’y croire. Peur de l’envahir. Je me retiens. Les débuts sont fragiles, non? Et mes défauts sont flagrants, quotidiens. Certains font partie de la retenue, d’autres sont correctibles. Mais. J’ai confiance en lui, pas en moi. Et la confiance, ça ne se travaille pas.

L’expérience TGV, à jeûn, après deux heures de sommeil, le dimanche matin, n’est pas des plus agréables. Et mêlée au manque qui s’éveille, à la conscience de s’éloigner à 300 à l’heure. J’apprends à haïr les trains.

*un lapsus de crayon m’avait fait écrire “que je sais ce que je Peux”

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.