Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

Untitled by brianoldham

La vraie vie mieux qu’un rêve

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Untitled, by brianoldham

2013 a été l’année du mouvement. Du rattrapage après tant d’immobilité. J’avais formulé en brouillon, mars 2012, une ligne de conduite à suivre sans oser jusqu’à janvier suivant la dérouler sans y prêter autant d’attention qu’aujourd’hui :

* Petit un “se bâtir un espace-cocon”,
* petit deux “voyager sans hésiter”,
* petit trois “créer à volonté”,
* petit quatre “vivre toutes les audaces”,
* petit cinq “se réserver des instants pour souffler”,
* petit six “passer des heures à refaire le monde avec d’autres fous”,
* petit sept “apprendre encore et encore”,
* grand huit “ne jamais renoncer à la liberté”.

* petit un : “Rentrer” sur Lille, dans un studio tout blanc, coup de coeur dès l’annonce. Un an bientôt plus tard, j’y suis légèrement à l’étroit et tout n’est pas fini mais beaucoup de meubles, d’objets, ont trouvé leur place. Le jour où j’en partirai j’aurai envie de laisser l’espace aux suivants aménagé ainsi… Il me faudra vous le présenter.

* petit deux : Je n’ai jamais autant voyagé qu’en 2013 ! Vivre à Lille, sautiller à Paris, Prague au printemps, le Japon mi-mai, Rome début juin, l’Angleterre fin juin et en août, Venise à la rentrée, réveillon à Bruxelles. La plupart des départs ont été spontanés, réservés sur une idée en tête ou suite à une discussion qui s’emballe. Une liste en dit si peu, je reviendrai en images sur certains bientôt…

* petit trois : L’idée de créer est large… J’en ai ouvert des blogs, thématiques, avant de décider en fin d’année de tout recentrer par ici en janvier. Dilemme perpétuel. Se disperser, se rassembler. Créer… Des bijoux (j’en dirai plus dans un autre article aussi), des photographies plus abouties d’instants saisis grâce au reflex acquis en début d’année. Ecrire aussi, surtout.

* petit quatre : D’étonnantes et d’imprévues journées ponctuèrent cette année. Pourquoi se refuser de vivre une envie ? Je termine 2013 sans regrets ni frustration aucune.

* petit cinq : Tout n’a pas été rose et même le tourbillon de belles choses peut donner, le besoin de se reposer contre un dos rassurant. J’ai trouvé cette année avec qui je veux vivre, les audaces à venir et dans les bras de qui je me plais à dormir.

* petit six : Et les rires de ceux qui m’entourent. Et leurs doutes. Et nos idées cocasses à noter sur un bout de carnet sous le thème “fin de soirée, quand l’esprit libéré laisse s’exprimer la créativité absurde”. Le monde serait fou si on le refaisait.

* petit sept : Le piano trône discret auprès d’une fenêtre, j’y ai remis les mains mais pas assez. L’appareil-photo est encore à dompter, je progresse, progresse, c’est un apprentissage sans fin. Dans ce thème j’ai envie de coller aussi la culture. L’abonnement au cinéma presque en bas de chez moi où j’ai passé tant d’heures, les livres dévorés surtout les premiers mois, prendre le temps de les comprendre et de les apprécier.

* grand huit : Je sais tellement le vide à ne pas retrouver, celui qui enferme dans des secrets. Que ça crée des ruptures et des besoins de s’envoyer valser. J’ai vu avant le vide et je sais les angoisses de ne pas en bouger. Rien n’y ressemble aujourd’hui, je n’ai rien à cacher ça fait un bien fou qu’autour on accepte mes bancalités. Je suis consciente aujourd’hui de ma liberté.

5 Commentaires

  1. Magnifiquement écrit. As usual :)

  2. Moi j’adore ta “bancalité chocolatée”… Surtout ne change rien.

  3. Me voilà par ici. Il faut bien, car sans l’écrit je ne lis plus rien de si loin.
    Ton article me donne le sourire, tu as enfin tout ce qu’on aurait pu rêver pour toi il y a encore pas si longtemps.
    Bises

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