Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

hitchcock

Hitchcock + Hôtel Transylvanie = combinaison frisson ? Non !

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hitchcockC’était l’avant-dernière séance à l’UGC tout près, Hitchcock mardi soir, malgré les affiches qui trônent encore dans la ville aujourd’hui. Le programme le classait comme comédie, ou bien j’ai dû rêver, parce que je n’ai pas ri, je n’ai pas accroché en fait.

C’était intéressant, d’un point de vue instructif, enfin si le film est du genre fidèle, à la réalité. On apprend l’envers du décor de la genèse d’un film, depuis l’idée jusqu’à la projection publique, l’engouement, les obstacles, les doutes et la ténacité. L’envers du personnage aussi, dont je ne connais pas l’endroit d’ailleurs, ayant vu seulement deux de ses films il y a une dizaine d’années. La relation avec sa femme, ses angoisses, ses obsessions, ses éclats… C’est instructif au fond.

Je n’ai pas accroché au film pour lui-même, je veux dire, si Hitchcock était un personnage fictif, un réalisateur imaginaire dont on tire le portrait ici, je n’aurais pas vu l’intérêt. Le rythme était bancal, je n’ai rien mesuré mais me suis surprise à penser à autre chose, c’est qu’il y avait des creux. Tout était attendu, jusqu’aux derniers mots. Juste envie de voir Psychose en sortant, histoire de trembler un peu.

Mince comme c’est dur d’écrire quand on était déçue.

Alors qu’avec Hôtel Transylvanie, en VF de surcroît, je n’attendais que de passer un temps divertissant, pas d’être fascinée comme Hitch’ j’imaginais. Je suis sortie fâchée.hotel_transylvanie

Ce que j’aime dans les films d’animation, c’est rêver simplement. Pas d’intrigue sophistiquée, quelque chose de simple et magique réveillant le bon côté de nos “âmes d’enfant”. Du type Là-haut, Charlie et la chocolaterie, ou Wall-E, vous voyez ? De l’animation avec de la poésie… Pas de la soupe marketée pour les pré-ados, reposant juste sur le casting. Ok le casting, c’est le thème du film, tous les montres stars sont présents, font des blagues de bas niveau, brodent comme des débutants sur le thème de la tolérance…

Pourtant j’aimais bien l’idée, trouver les méchants sympathiques c’est dans la tendance, qu’ils aient peur des humains ce n’est pas vraiment nouveau mais j’avais eu envie d’aimer. Le résultat est trop moderne à mes yeux, dans le mauvais sens de moderne, c’est pas juste “frais”, ça “zing” ! Concept de fin de soirée brainstorming. Je préférais l’amour des contes de fées. A 24 ans je déclare être une vieille rabat-joie, voilà.

Les bandes-annonces quand même, en attendant la rencontre de demain.
Morale, on n’a pas de coup de coeur sur tous les chemins.

PS : J’oubliais deux trucs positifs, dans mon élan de grogne : les costumes d’Hitchcock sont délicieusement fifties, j’aimerais trouver le même maillot de bain rouge qu’Alma ! Et les images de fin de générique d’Hôtel Transylvanie sont plus belles que le film, graphismes doux, font presque oublier la chanson finale qui vraiment m’a gonflée.

Article publié pour la première fois sur un blog parallèle, rapatrié lors de l’été 2014.


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