Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

avril 19, 2004
par myel
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“les mots sont des objets qui tiennent dans nos mains et les humains sont si peu de chose”

“l’attente n’est-elle pas la seule chose au monde qui raccourcit en s’allongeant”

camille laurens, le grain des mots

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avril 18, 2004
par myel
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“Ça ne s’ouvre pas, ça ne s’ouvre pas, ça s’entrebaille à peine, ça ne vous laisse pas entrer comme ça, pas comme chez vous, non, c’est une propriété privée, absolument, c’est privé, l’amour, c’est privé de tout”

“Comme les mots n’existent que par les blancs qui les séparent, comme les romans ne prennent tout leur sens qu’entre les lignes, dans l’interdit…”

Camille Laurens

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avril 14, 2004
par myel
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Vingt minutes à pied, et trois prénoms murmurés (arnaud, gwendoline, christopher). croiser des personnes qu’on n’a pas vu depuis des années… les gens ne changent pas tant que ça, je me demande s’ils m’ont vue comme “un visage connu”… ou juste comme “inconnue”…

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avril 9, 2004
par myel
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“Est ce que c’est plus facile, la nuit, de renoncer au matin, est-ce que c’est plus simple de mourir quand il fait noir dehors? je me suis demandé.”

Camille Laurens – L’amour, roman

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mars 27, 2004
par myel
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En sursis

mon pc va aller faire un petit tour au magasin parce que j’ai vraiment cramé qqchose au niveau d’où on branche l’alimentation donc je ne vais plus poster pendant un certain temps…
alors avant de partir je vous mets qq textes :

air, je te ressemble. Doux, violent, tendre ou froid, n’hésitant pas, je suis lunatique. Entoure moi je pleure, et je ne sais pas pourquoi. Je ne suis sensible qu’à peu de choses et ce soir j’ai les nerfs à vif. Je voudrais me pencher, en douceur, par cette fenêtre près de moi, me sentir disparaître, me sentir, air, t’appartenir. Mais je me contente d’entendre le bruit de la vie qui passe à l’extérieur et d’écouter ma gloire [g-l-o-r-i-a] dans mon triste intérieur. Non il n’y a pas d’action dans ce que j’écris, comme écrire est ma seule action. Je respire, je vis, oui aussi, je vis, passive. Dis moi, toi, air qui voyage en chacun de nous, air à qui chacun s’adresse au moins en rêve, dis moi, air, quelle est la différence entre vouloir être et aimer?

“dolly sensation”
sensation de chaleur soudaine, c’est l’angoisse qui m’envahit. Quel est ce sentiment inconnu qui se répand dans tout mon corps? La lenteur de la pensée, l’impression de décalage total avec le monde autour, cette impression d’avancer à reculons, de faire chaque geste à rebours. Poupée mécanique, danseuse de boîte à musique, tu m’hypnotyses toujours et la fatigue n’arrange en rien les choses. Sensation de tout sentir après, sensation de ne plus sentir du tout. Porcelaine, glacée, dolly sensation tu envoûte mes réflèxes et fait battre mon cœur au rythme de la basse. Fin d’époque.

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mars 8, 2004
par myel
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Ecriture

23:14
quelque part près de sa main gauche, il déroula une pile de diamants à travers un écran de soie. Quelquefois, croyant l’avoir remarquablement évoqué, il regardait distraitement la position prudente de ses pieds et, le visage dévissé sur l’oreiller, il pouvait en général, d’une interrogation encore mal éclose, faire passer pour inattendue la voix de son père. Combien de fois son frère n’était qu’à deux ou trois merveilles de la caserne? Il s’agissait de la pointe où on leur apportait l’observation entre deux âges en me faisant remarquer la rue et ses cheveux trempés. Les américains détestaient la gouvernante.

00:27
“la responsabilité des artistes, aujourd’hui, c’est de s’engager. Pas de s’engager contre la guerre ou dans tel ou tel mouvement, mais de s’engager dans leur art”. Enki Bilal
I remember
I remember… ma première inspiration, mon premier souffle
I remember… leurs cris, à ma présence, la douleur qu’ils m’infligent
I remember… la sensation liquide puis l’étouffement, l’eau dans mon corps
I remember… le noir, toujours, le noir, encore
I remember… la délivrance, votre douceur qui me sauve
I remember you… vous avez découvert mes yeux, j’ai pu voir les cruels fuir
I remember… votre souffle en moi, votre vie en moi
I remember… votre dernier soupir et mes premières couleurs
I remember… la colère assombrit et la vengeance efface la vie
I remember you… tant que je crois en vous, j’irai vers la lumière

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