Indiscretions et mutineries

j’avais oublié cette ivresse-là, celle quand on se dépasse, quand l’oxygène n’a plus le temps de. On oublie les sensations, on se rappelle juste des mélodies. Les sons étouffés sous l’eau.

J’avais aussi oublié, que je ne devais pas lire Rimbaud. Parce que c’est aussi sa faute tout ça.

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

pas d’idée pour le fond alors je l’ai laissée comme ça, n’hésitez pas à critiquer etc. [ la tablette graphique, photoshop et moi on commence à peine à s’entendre ]

sinon, pas cours ce matin, du japonais à réviser [apprendre?] pour le test dans une semaine, envie de cinéma..

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

Il faut que je fasse un tri, redéfinisse les priorités.
Je voudrais être dans une grande pièce toute blanche et pouvoir, juste du bout des doigts, écrire ou peindre tout ce à quoi je pense. Je voudrais abolir entre autres la technique et la distance, tout ce que je ne maîtrise pas.

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

avez-vous un projet professionnel?
ça fait des années que je coche ce ‘non’ sans avancer.
je veux tout savoir et ne rien faire.
je veux un métier qui laisse de la place à la contemplation,
Je n’ai pas non plus envie de détailler, c’est une idée floue, je sens juste qu’elle me correspond.
Oui j’ai relu une partie de Stupeurs et tremblements. Je veux pouvoir comme me projeter dans un vide. Oui je citerai un extrait de Attentat :
” je n’avais d’ambition qu’amoureuse. Je n’étais pas de ces gens qui ont besoin d’un emploi pour être équilibrés : l’oisiveté m’allait comme un gant.”
Je pourrai ouvrir une petite galerie d’art, être bibliothécaire, ou je ne sais quoi encore.. “métier contemplatif” google ne connaissait pas…

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

l’insomnie est une porte fermée, elle s’ouvre et disparait quand on répond aux bonnes questions. Les mots sont posés, partis, revenus, c’est ma vie heureuse.
J’écris sur la peur pour la détruire un peu, je n’écris pas sur le bonheur de peu de le salir. Je ne connais pas bien les mots qui disent le sourire. Je vous laisse les imaginer. Je les ressens ; ça ne s’écrit pas. Pas ici.

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

C’est cette envie là, c’est celle de dire au monde entier ‘j’existe’ mais surtout ‘je suis..’ ‘j’aime…’ ‘je veux…’ et de ne pas savoir finir ces phrases même pour soi. C’est mes dessins de robes et de dentelles et mes envies de garçonne. C’est les choses qui me passionnent ou au moins m’intéressent, c’est un avenir que je pourrai tracer, là, tout droit. C’est la petite fille qui fait voler sa robe en tournant, sur elle-même. C’est les phrases de la petite fille “quand je serai grande je serai amoureuse et j’écrirai des livres”. C’est stupide. Je ne sais plus à quoi m’accrocher. C’est L’attrape-cœur qui se récite dans ma tête. J’ai seize ans. Je ne sais rien. Je me pends aux mots déjà écrits. Je m’habille en noir. C’est normal de vouloir se fondre dans la masse quand on se sent différente.

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.