Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

août 31, 2005
par myel
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J’aurai besoin de Beaucoup de recul pour écrire. Tout ce qui me passe par la tête ces derniers temps. Mais ce serait encore plus dangereux peut-être, de reculer.

Je repense à cette idée : en amour, tout oublier, au fur et à mesure. Faire de chaque baiser le premier. D’accord, si j’efface tout, mais vraiment tout [eux et elles, lui, lui, elle et elle].. qu’est ce que je souhaiterai aujourd’hui?

[je ne sais pas]

Au lieu d’y refléchir j’avance. J’essaie de faire qu’elle soit heureuse, avec moi, même si je ne peux pas me donner entière, je ne veux pas qu’elle soit triste à cause de ça, je voudrais juste me servir de ce qu’elle m’envoie pour lui dessiner des sourires, des dizaines de sourires. Je ne sais pas si c’est mal, de ne pas pouvoir lui dire que je l’aime.

Pouvoir oublier, mais c’est l’inverse que je fais depuis toujours. En écrivant je fixe. J’archive. Pour pouvoir toujours revenir en arrière. Depuis un moment j’ai même les dates qui résonnent, 18 mars, 18 décembre, 13 septembre, concerts, larmes, papillons, c’est comme une drogue, de pouvoir toujours relire, de savoir que ça a existé, oui ça a existé puisque c’est écrit.

Je fais vraiment n’importe quoi.

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juin 28, 2005
par myel
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oui je passe des heures à cueillir des cerises, et 2-3 framboises aussi

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mai 9, 2005
par myel
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Premiers pas seule à Bruxelles, un peu désorientée au début, mais toujours les yeux qui brillent. Déjà, dans le hall de la gare, les gens sont beaux. Je marche, sans réfléchir, constate l’inflation des sachets de violettes [+30%!] puis je sors.

Mes jambes tremblent un peu, le ‘décor’ n’a pas changé mais je crois tout voir pour la première fois.

Plus loin, et sans me perdre, je me mêle aux couleurs, malgré les averses. La foule descend les rues, sourie, se montre ; puis se disperse.

J’ai envie de vivre ici, dans ces rues, qu’elles aient toutes une histoire pour moi. Je veux connaître cette ville comme ma poche, faire partie du décor de la gare.

Bruxelles je t’aime.

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mai 5, 2005
par myel
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Je poste peu, parce que dans ce que j’écris je ne me retrouve plus, rien ne me correspond. Je suis (encore) un peu perdue.

J’ai gommé ces derniers temps les fils qui me liaient à ce que j’aurais voulu. De plus en plus clairs, transparents. Et je les trouve ce matin encore plus solides, invisibles mais si solides.

Est-ce à ne toujours pas savoir, ne pas vouloir claquer cette porte Réellement , que je passe à coté d’autres …? Je n’ai pas fini d’écrire, j’attends, à chaque instant je dis que j’arrête, à chaque instant je dis que non. Je ne sais pas faire ce choix, entre l’espoir et le renoncement.

J’ai besoin d’un “accident” , qu’il se passe quelque chose. Je ne griffonne plus des “moi je n’attends rien”, c’est vraiment blanc dans ma tête, tout ce vide. Assez du calme. Je veux que l’on me tombe dessus.

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avril 27, 2005
par myel
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Calaferte

Il y a un truc qui m’énerve et m’attire quand je lis Calaferte [en ce moment donc]. D’un coté c’est très ‘masculin’ [trop?] et je n’adhère pas trop, et de l’autre je continue à lire parce que juste là quand je ne m’y attends pas il colle des passages [voire juste un mot] où je me dis “mais il le fait exprès c’est pas possible!”

” Je me jetais sur les livres comme s’ils devaient nécessairement me livrer la clef de moi-même. Et la serrure avec.”

” J’en étais à peu près toujours au même point avec mes projets et moi-même. Ce qu’il est convenu d’appeler le point mort, pour aussi vivant que je fusse.”

“Rapidité déconcertante du temps inemployé. Il semble que la fatalité s’acharne à vous tenir dans l’inaction. Impuissance à se mettre au travail. Tous les prétextes sont bons pour repousser d’une heure encore la rencontre avec sa solitude.”

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mars 25, 2005
par myel
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“Elle se souvint d’une notion qu’on lui avait apprise lors de sa formation: certaines personnes qui, pour diverses raisons, ne sont pas satisfaites de leur sort présent s’en sortent par une solution inconsciente que l’on appelle la fuite dans le sommeil. Selon leur degré de mécontentement, cela peut aller de la somnolence intempestive à la léthargie pathologique.”

Amélie Nothomb

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