Le 26 janvier s’apercevoir que le fond d’écran de l’ordi indique encore “autumn is here”. Hiberner c’est sérieux, ça se fait qu’en entier : dormir le jour qui ne se lève pas vraiment, souper, penser, faire des points, des projets, comme si on était encore entre deux années. Fin janvier.
Je façonne l’agenda 2015 de mes mains ces jours-ci, reprenant le filofax usé tel quel l’an dernier, mais avec un peu plus de couleurs, sans recharge toute faite, les feuilles imprimées maison et perforées patiemment. La partie agenda est opérationnelle, une teinte par saison, deux autres jeux de nuances se préparent à leur rôle parallèle qui n’est pas encore très très défini. Fin janvier, pas fini mais en cours.
Ces pages réclament aussi des mutineries, je lis, je visionne, je me documente en replay les jours de travail manuel, et je n’en écris rien. Ça donne l’impression que tout file en surface et rien n’en reste. Dans l’analyse d’ici j’ai souvent observé : j’écrivais quand ça n’allait pas, pour défouler des idées noires, grises, opaques, le nombre d’articles annuel, mensuel, reflétant l’état d’esprit du moment. Aujourd’hui j’inverse l’idée, si écrire fait du bien, c’est un exercice à ouvrir à tout moment, d’autant plus quand les idées sont claires pour les partager.
Je remarque : il y a deux niveaux de recul et plusieurs fois cette année j’ai fait un pas de plus. Le recul critique dégageant les logiques, les causes et les travers. Et le recul lointain qui porte à lâcher prise, à s’autoriser plus de liberté, à relativiser.
Ecrire n’est pas forcément fondateur, ne regorge pas toujours de codes secrets, tout ne se publie pas mais contribue à l’objectif premier, s’exercer la mémoire et voir le temps passer.
janvier 26, 2015 à 9:56
Love it ! <3
janvier 26, 2015 à 10:28
Thanks !! <3