Avant de s’envoler pour Berlin, l’occasion était belle de découvrir Nantes.
Cela fait partie des différences de vie entre Lille et Chinon, l’aéroport le plus proche (Tours) est plus loin qu’avant et ne dessert que peu de villes en dehors de la haute saison. Les options se multiplient alors, décoller d’Angers, Nantes, voire Paris ? Nantes offrait un bon compromis entre les dates imposées et les destinations rêvées, les prix aussi malgré deux heures de route. Et le départ à 19h permettait la journée de parcourir une ville nouvelle.

La chance était avec nous à la minute près contre la pluie, incroyable. Nantes avait donc un beau ciel bleu, un restaurant chinois sous un échafaudage et ses habitués, un charmant centre-ville où se perdre lors des prochaines soldes, plus chaleureux que celui de Tours, plus sinueux à première vue, et riche de petites boutiques à explorer.

Deux arrêts principaux étaient prévus dans la marche : la visite du passage Pommeraye et l’approche des Machines de l’Île.

Le passage était en travaux de rénovation, c’est discret sur les photos mais les peintres s’affairaient devant les boutiques à rendre sa splendeur à ce lieu surprenant.

Les pieds hésitaient mais l’Île de Nantes n’est pas si éloignée du centre-ville que mon esprit l’imaginait. Les machines, c’est tout de même ce qui m’avait fait rêver de Nantes depuis quelques années, me donnant presque envie lors de l’envol Paris-Lille 2013 de m’installer dans une ville nouvelle plutôt que dans celle de ma naissance. Très exactement, je me souviens de cet article de Molaire & Tentacules qui m’avait fait briller les yeux ! Nous sommes arrivés aux pieds de l’Éléphant juste avant son départ de l’après-midi, encore un heureux hasard et je ne sais que dire sauf que je n’étais pas déçue. Incroyable agencement de mécanique et de poésie, de bois et de moteurs, de masse et d’émotion, un animal-machine comme sorti d’un rêve qui déambule avec des gens dessus, dedans, autour. Impressionnant !

D’autres créations sont visibles sur l’Île comme le Carrousel des mondes marins et La Galerie des machines mais le soleil brillait autant que le temps était passé, il était l’heure d’emprunter les ronds-points et doubles ronds-points de la ville pour en sortir et s’emparer d’une autre, Berlin.