L’abonnement UGC & co court toujours, encore un mois avant de fêter son anniversaire et de faire le bilan d’un an de salon à grand écran sur ma culture ciné qui était, on ne peut plus maigre.
Dans le but de reprendre mes chroniques filmiques ici, et parce que j’avais eu des invitations, et par curiosité, j’ai assisté à des avant-premières : Supercondriaque (à reculons), Jack et la Mécanique du Coeur (joli joli mais j’avais lu le livre) ; Mea Culpa (échange intéressant avec les acteurs à la fin) m’avait presque donné envie d’écrire.Et puis j’ai rencontré Philomena, hier soir. Et c’était la dernière séance, tant pis pour les avant-premières. C’est ce film qui m’a fait reprendre la plume…
C’était un jour fragile, peut-être, avec un stress coincé libéré le midi, un besoin d’émotions, peut-être. Philomena m’a embarqué sur des montagnes russes, j’ai redécouvert au sens propre l’expression “du rire aux larmes” et puis des larmes au rire aux larmes au rire aux larmes au… Certaines scènes sont très fortes, appellent ce qu’il y a d’instinct humain profondément ancré en nous et d’autres sont empreintes d’une légèreté si décalée que la salle s’esclaffait en coeur.
J’aime en savoir le moins possible sur un film, je hais les bandes-annonce narratives, je ne raconterai pas les histoires ici ça vous gâche le plaisir. Non ? Un résumé minime pour savoir de quoi on parle devra suffire : “Adolescente, Philomena tombe enceinte. Envoyée au couvent, on lui arrache son enfant. Elle le recherche 50 ans après avec l’aide de Martin.”
Ce que je retiens en sortant c’est d’un côté la gravité des actes, basés sur des histoires vraies datant d’à peine hier. D’un autre il y a la simplicité, la gentillesse désintéressée de Philomena, humble et discrète, sans colère aucune malgré les douleurs de la vie. Et l’humour. Et les larmes.
Pourvu qu’il passe encore près de chez vous ! Courez !