On la joue inversée ? On se dit que les souvenirs les plus frais sont les premiers à conter ? On redécolle pour Rome ?
Rome n’est pas l’Italie. Pas pour moi. L’Italie c’était la famille, les villages accrochés dans les montagnes, l’été. Rome c’était l’aventure d’une journée en voiture, le marathon des monuments et le McDo crado. Et la jupe rose fendue, débardeur arc-en-ciel. Fallait dépoussiérer tout ça.
D’où l’idée d’une courte évasion, façon Barcelone ou Madrid, mais à deux en raison des dates. On a repris le marathon, sur deux jours s’épuiser les pieds, parcourir (presque) toute la ville et malgré les embûches. Trouver un plan étant le Graal, même montées dans un tram rien n’assurait de trouver le trajet de la ligne ! Un soir au calme, deux jours de ville, une escapade à la plage, et du shopping bredouille. Ici n’est pas l’endroit pour tout compter, mais sachez pour le vrac : ne pas sortir du plan, croiser trop de chinois, et trop de poulpe et bien trop de poisson, le balcon enchanteur, la mosaïque, les pâtes à la lumière clignotante, le sable sans serviette, les gâteaux aux étoiles, jamais trop de fontaines, et des orages, quand on a mis les pieds au Vatican, ou pour nous empêcher de se coucher trop tard. Et du soleil et des couleurs, et des cartes postales…