… deux ambiances, deux visages, deux impacts on ne peut plus opposés !
En premier, Springbreakers, parce qu’une amie m’avait dit : “Tant que ce film est à l’affiche, je n’irai pas en voir un autre”. C’est radical. Faut dire qu’on n’en ressort pas neutre, même si je ne saurais pas décider, si oui ou non, j’ai apprécié. Le film n’est pas fait pour qu’on l’aime, qu’on passe un bon moment : il dépeint la jeunesse en perte de repères, qui tombe dans la violence sur un coup de folie, tourbillonne jusqu’à ne plus pouvoir s’en retourner.
Le contraste des gamines en maillot flashy tenant des armes à feu, fait du froid dans le dos.
Derrière l’affiche et quelques images façon teen movie c’est trop la fête sous le soleil californien, on bascule très rapidement dans la drogue, les gangs, un climat qui met mal à l’aise, qui interroge sur les limites, l’inconscience. A quel moment j’aurais repris le bus ? Est-ce qu’une fois dans la spirale j’aurais été jusqu’au bout ? Dans mon cas c’est facile j’aurais filé vite fait, en pleurant comme la jolie brune, mais vous ?
Quelques jours plus tard, un univers absolument différent, tout en magie, sorcières, paysages oniriques, le même James Franco dans le rôle titre du Monde Fantastique d’Oz. J’ai déjà dit que j’étais inculte en acteurs, donc je n’ai même pas une seconde fait le lien, c’est en ajoutant les deux films sur SensCritique que le nom a tilté. Enfin même les plus aguerris doivent reconnaître qu’entre Alien et Oz, il est presque méconnaissable.
J’aurai du mal à parler de ce second film, après m’être remémoré Spring breakers, après être allé voir Au bout du conte au milieu de l’écriture de cet article… Ajoutons à ça le fait de l’avoir vu en VF, en 2D, sans connaître l’histoire originale qui si j’ai bien compris se déroule ensuite, ce film-ci contant l’arrivée du magicien dans le pays d’Oz. S’il reste à l’affiche assez longtemps, j’espère pouvoir lire Le magicien d’Oz, et redécouvrir cette préquelle (et les grands yeux de Mila Kunis) en VO 3D juste après…
Le retour du magicien donc, peut-être pour bientôt. Par contre Spring Breakers une fois m’aura suffit : j’entends encore le bruit du chargeur d’arme et des murmures “spring break” rythmant le film, brrrr.
Article publié pour la première fois sur un blog parallèle, rapatrié lors de l’été 2014.
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