Je suis épuisé de cette amertume. Des aubes ouvertes aux moins que rien. De la verdure qui tait son nom. J’ai parcouru des pages vides et je le tiens, le trésor candide et certain : c’est la nuit que tout se décide. N’ayez crainte. Les altercations ne viennent pas de là, de moi. Je n’ai rien fait pour vous empêcher, de mettre bas à vos idées, j’ai juste un jour le drap soulevé, pour y trouver l’orage et je l’ai libéré. J’ai parcouru des pages pleines, arrogé les mots des passants, j’ai par delà les herbes couru, et je me pose, sur votre tête ce matin, insecte vain, vous ne comprenez pas ma verve. Je n’en demeure pas moins serein.
Automotisme #1
mai 29, 2012 | 0 Commentaires