Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

Brèves de mars qui n’est pas fini

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L’heure d’été a frappé mes journées. Se lever le matin depuis deux jours aussi, c’est vrai. Mais pouvoir lire dans la lumière chaude caressant un temps mes pieds au bord du lit, un autre les baies vitrées de mon salon, est un plaisir simple et si délicat. Le beau temps joue aussi, c’est vrai.

J’aime presque autant cuisiner dans cette lumière-là.

Plus je lis des blogs de lectrices, plus ça parle lecture sur twitter aussi (ne citons en exemple que le vendredi), plus j’ai envie de lire. Ma “Liste A Lire” s’allonge surSensCritique, j’essaie de la modérer, de la réduire le plus possible grâce à la médiathèque du coin.

Je suis entrée dans “Extrêmement fort et incroyablement près” aujourd’hui. Et je ne peux retenir mes sourires à chaque page, c’est bourré d’excellentes idées ; je reprends aussi l’envie de noter, des bouts de phrases en vrac sur un carnet. Par exemple :

“Cela me brise-t-il le coeur, bien sûr, à chaque instant de chaque jour, en plus de morceaux que mon coeur n’en comportait.”

“nous étions bien décidés à ignorer tout ce qu’il convenait d’ignorer, à bâtir un monde nouveau à partir de rien si rien de notre monde ne pouvait être sauvé”

“Ce secret était un trou au milieu de moi dans lequel tombaient toutes les choses heureuses.”

“être ici emplit mon cœur de joie, même si cette joie n’est pas mienne”

“Nous ne parlions de rien de particulier mais dans le sentiment de parler des choses les plus importantes ” (Jonathan Safran Foer)

En mars j’ai rencontré Solange, et ses affaires et sa mémoire, dispersées au coin d’une avenue du treizième. Un carnet de poèmes, des revues féminines de bibliothèque des années 60, et d’autres livres pas encore parcourus. Autant de trésors ayant appartenu à une ou des inconnus, sauvés de la décharge, ramassés et portés (=rapportés), avec l’aide d’une complice qui croit autant que moi, que Paris souvent nous surprend.

J’ai pris de plus en plus, l’habitude de manier twitter en parallèle à ici, quand je n’ai rien de bien construit à dire, ou pas envie de broder autour d’une pensée. Impossible aujourd’hui de trancher, s’il est dommage de priver le blog d’articles courts et spontanés… Ou si sans cet outil d’expression raccourcie je n’aurais rien écrit du tout…

Je n’ai donc pas beaucoup écrit, sur ce blog plus de brouillons que d’articles publiés. Mais pas très loin j’ai achevé de mettre en ligne les brouillons murmurés, et griffonnés de mon laboratoire, avant de me pencher plus avant sur la suite… Tout est récapitulé sur cette page. Evidemment, ceci mériterait plus qu’une brève ; un papier correct, que je n’ai pas encore su composer.

cygnes

Voilà pour les brèves choisies…
Mars a encore quelques pas devant lui, avant d’être fini…
Photo prise au parc Montsouris, pour ne pas changer, cygnes noirs et blancs, 27 mars 2012.

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