Avant je n’aimais pas le miel, ces derniers temps j’en mets un peu partout. Mais cette douceur sucrée n’a rien à voir avec le petit nom que je prête à ma plume.
Celui-ci m’est tombé dessus en cours de sciences naturelles, au lycée, thème : le système nerveux. La myéline est une substance qui “sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses” et pour faire simple la gaine de myéline “permet d’augmenter la vitesse de propagation de l’influx nerveux le long de ces fibres nerveuses”*.
J’ai frissonné sur le mot, sur l’existence d’une telle matière, sur son effet, j’ai absorbé le sens et la sonorité.
Sauf que, myéline à mes yeux de l’époque, ressemblait trop à Mylène, la rousse à laquelle je n’avais pas envie d’être associée car j’y étais indifférente. Alors j’ai tranché pour la ou le myel, myel tout court avec accent, tréma ou rien du tout qu’importe. Après des essais de pseudonyme japonisants et instables (aya, rayane anzu, dalya et j’en oublie sûrement… ), j’avais ainsi trouvé une identité virtuelle au goût scientifique et poétique, à la fois cerveau gauche et droit, semi-nerveuse semi-rêveuse. Je ne l’ai plus lâchée… mon blog, sous ses différentes formes z’et adresses, a eu huit ans à la dernière rentrée.
*je remercie wikipedia pour les citations précises,
pour en savoir plus, lisez ce court article