J’aurai besoin de Beaucoup de recul pour écrire. Tout ce qui me passe par la tête ces derniers temps. Mais ce serait encore plus dangereux peut-être, de reculer.
Je repense à cette idée : en amour, tout oublier, au fur et à mesure. Faire de chaque baiser le premier. D’accord, si j’efface tout, mais vraiment tout [eux et elles, lui, lui, elle et elle].. qu’est ce que je souhaiterai aujourd’hui?
[je ne sais pas]
Au lieu d’y refléchir j’avance. J’essaie de faire qu’elle soit heureuse, avec moi, même si je ne peux pas me donner entière, je ne veux pas qu’elle soit triste à cause de ça, je voudrais juste me servir de ce qu’elle m’envoie pour lui dessiner des sourires, des dizaines de sourires. Je ne sais pas si c’est mal, de ne pas pouvoir lui dire que je l’aime.
Pouvoir oublier, mais c’est l’inverse que je fais depuis toujours. En écrivant je fixe. J’archive. Pour pouvoir toujours revenir en arrière. Depuis un moment j’ai même les dates qui résonnent, 18 mars, 18 décembre, 13 septembre, concerts, larmes, papillons, c’est comme une drogue, de pouvoir toujours relire, de savoir que ça a existé, oui ça a existé puisque c’est écrit.
Je fais vraiment n’importe quoi.
Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.