Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

Calaferte

| 0 Commentaires

Il y a un truc qui m’énerve et m’attire quand je lis Calaferte [en ce moment donc]. D’un coté c’est très ‘masculin’ [trop?] et je n’adhère pas trop, et de l’autre je continue à lire parce que juste là quand je ne m’y attends pas il colle des passages [voire juste un mot] où je me dis “mais il le fait exprès c’est pas possible!”

” Je me jetais sur les livres comme s’ils devaient nécessairement me livrer la clef de moi-même. Et la serrure avec.”

” J’en étais à peu près toujours au même point avec mes projets et moi-même. Ce qu’il est convenu d’appeler le point mort, pour aussi vivant que je fusse.”

“Rapidité déconcertante du temps inemployé. Il semble que la fatalité s’acharne à vous tenir dans l’inaction. Impuissance à se mettre au travail. Tous les prétextes sont bons pour repousser d’une heure encore la rencontre avec sa solitude.”

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

Laisser un commentaire