Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

En sursis

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mon pc va aller faire un petit tour au magasin parce que j’ai vraiment cramé qqchose au niveau d’où on branche l’alimentation donc je ne vais plus poster pendant un certain temps…
alors avant de partir je vous mets qq textes :

air, je te ressemble. Doux, violent, tendre ou froid, n’hésitant pas, je suis lunatique. Entoure moi je pleure, et je ne sais pas pourquoi. Je ne suis sensible qu’à peu de choses et ce soir j’ai les nerfs à vif. Je voudrais me pencher, en douceur, par cette fenêtre près de moi, me sentir disparaître, me sentir, air, t’appartenir. Mais je me contente d’entendre le bruit de la vie qui passe à l’extérieur et d’écouter ma gloire [g-l-o-r-i-a] dans mon triste intérieur. Non il n’y a pas d’action dans ce que j’écris, comme écrire est ma seule action. Je respire, je vis, oui aussi, je vis, passive. Dis moi, toi, air qui voyage en chacun de nous, air à qui chacun s’adresse au moins en rêve, dis moi, air, quelle est la différence entre vouloir être et aimer?

“dolly sensation”
sensation de chaleur soudaine, c’est l’angoisse qui m’envahit. Quel est ce sentiment inconnu qui se répand dans tout mon corps? La lenteur de la pensée, l’impression de décalage total avec le monde autour, cette impression d’avancer à reculons, de faire chaque geste à rebours. Poupée mécanique, danseuse de boîte à musique, tu m’hypnotyses toujours et la fatigue n’arrange en rien les choses. Sensation de tout sentir après, sensation de ne plus sentir du tout. Porcelaine, glacée, dolly sensation tu envoûte mes réflèxes et fait battre mon cœur au rythme de la basse. Fin d’époque.

Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.

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