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quelque part près de sa main gauche, il déroula une pile de diamants à travers un écran de soie. Quelquefois, croyant l’avoir remarquablement évoqué, il regardait distraitement la position prudente de ses pieds et, le visage dévissé sur l’oreiller, il pouvait en général, d’une interrogation encore mal éclose, faire passer pour inattendue la voix de son père. Combien de fois son frère n’était qu’à deux ou trois merveilles de la caserne? Il s’agissait de la pointe où on leur apportait l’observation entre deux âges en me faisant remarquer la rue et ses cheveux trempés. Les américains détestaient la gouvernante.
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“la responsabilité des artistes, aujourd’hui, c’est de s’engager. Pas de s’engager contre la guerre ou dans tel ou tel mouvement, mais de s’engager dans leur art”. Enki Bilal
I remember
I remember… ma première inspiration, mon premier souffle
I remember… leurs cris, à ma présence, la douleur qu’ils m’infligent
I remember… la sensation liquide puis l’étouffement, l’eau dans mon corps
I remember… le noir, toujours, le noir, encore
I remember… la délivrance, votre douceur qui me sauve
I remember you… vous avez découvert mes yeux, j’ai pu voir les cruels fuir
I remember… votre souffle en moi, votre vie en moi
I remember… votre dernier soupir et mes premières couleurs
I remember… la colère assombrit et la vengeance efface la vie
I remember you… tant que je crois en vous, j’irai vers la lumière
Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.