J.D. Salinger Franny et Zooey (ceci n’est pas une chronique c’est juste une impression)
C’est le genre de livre qui vous met mal à l’aise face à vos comportements. On aime ou on n’aime pas, en tout cas on ne peut pas rester indifférent devant ces personnes personnages et leur vie si extraordinaire. C’est le genre de livre qu’on a envie de lire d’une traite mais qu’on referme de temps en temps pour “faire une pause” parce que parfois c’est trop fort (et l’abstraction peut être une force). C’est le genre de livre hypnotisant, fascinant, qu’avant même d’avoir fini on voudrait reprendre au début pour prendre des notes. C’est le genre de livre qu’on cite, dix ans plus tard, quand on vous parle de votre adolescence, quand vous évoquez ces auteurs hors du commun (s’il existe un commun chez les auteurs), que vous relisez encore, et qui dérangent encore parfois même vos songes.
“Franny regardait fixement la petite tache de soleil, avec un intéret immense, comme si elle envisageait de se coucher dessus.”
Article sélectionné et importé des archives de mes anciens blogs, brut et sans commentaire.