Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

Bijoux fétiches de -pas si- grande fille

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J’étais pas une fille à bijoux, je ne suis toujours pas une vraie fille à bijoux. Ça veut dire :je n’ai pas le réflexe accessoires, ma boite à thé reconvertie a beau être bien remplie, je n’ose compter les babioles jamais ou juste une fois sorties.

J’ai un collier fétiche. Une chaîne en argent fine sur laquelle s’enfile une fée dénichée à Biarritz, souvenir de vacances.

J’avais des boucles d’oreilles fétiches. Une danseuse de chaque côté qui se balançait, jusqu’à ce que l’une se fatigue et décroche. Souvenirs des premières Francofolies de Spa, je n’ai jamais retrouvé leur pareil.

Quand Maman m’a soufflé l’idée, de choisir de nouveaux bijoux comme beau cadeau d’anniversaire, c’était pas chasse gagnée. J’ai profité des sorties soldes où mon butin réduit se résumerait en deux mots clés : lingerie – blanc. Même une guêpière. Et même des bas. Mais j’ai trouvé aussi les bijoux désirés.

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Premier choix à La Mandragore, celle du 6ème. Des plumes pour mes oreilles. Et des papillons finement dessinés. Ça donne le ton : de la légèreté, de l’argenté (toujours), du facile à porter.

Deuxième craquage à l’autre Mandragore, celle du 11ème, en passant par là par hasard et juste avant l’averse diluvienne mémorable de l’article précédent. Un collier mi-cercle mi-double-papillon, pour rester dans le ton. J’ai été totalement séduite par cette asymétrie, pouvoir porter les papillons dans le cou, sur la poitrine, où ils voudront, pouvoir aussi accrocher une peut-être future trouvaille sur ce cercle sans nom.

Tout près je suis entrée chez Bird on the wire, avec le désir d’essayer leur bague plume enroulée, sauf qu’en vrai sur mon doigt c’était moins joli que posé sur leur comptoir, on ne voit plus la plume entière ce qui est logique mais dommage. Je l’ai rendue pour quand j’aurai des doigts de verre et j’en ai pris une autre, qui reste très nature, qui reste enroulée, qui reste ajustable et qui me va très bien.

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J’ai appelé Maman pour lui dire mes trouvailles, gardées au chaud dans une jolie pochette offerte par la Mandragore 2, jusqu’au repas d’anniversaire où j’ai pu les en déballer.

Vous noterez, comme Maman, que mes achats furent incomplets. Je n’avais pas trouvé de bracelet assorti, celui-là c’est elle qui me l’a choisi. Près de Lille et sans mon regard, surprise de plus, il complète parfaitement la parure.

Bon je vous le confie. Je ne porte jamais tout d’un coup. Je module le nombre de papillons sur ma tenue, et ma fée ne s’est pas éclipsée pour toujours. Mais déjà j’ai le réflexe du pouce cherchant sur l’annulaire, droit, la bague quand mon inattention l’éloigne de mon doigt.

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