Indiscretions et mutineries

version 2 ~golden hour

Les phrases qui sonnent autrement bien

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La version lisible des phrases gribouillées vite vite fait en cours de lecture, de celles qui interpellent, restent en tête, ou juste sonnent “autrement bien”.

[article en cours... loin d'être ma source entière de références... à compléter en rouvrant les vieux carnets, et en ouvrant les prochains livres]

Méfie-toi de tes souhaits, car ils risquent d’être exaucés. Anne Rice, La reine des damnés

tout ce qui fait le prix de l’existence : l’ardente chaleur des feux et des caresses, des baisers et des discussions, de l’amour, du désir et du sang. idem

En fermant les yeux, je croyais entendre sa voix, qui me parlait, mais la substance de ses propos avait disparu. Anne Rice, Le voleur de corps

Il porte le chagrin comme d’autres portent du velours ; la tristesse lui va au teint comme la lumière des chandelles, les larmes lui siéent comme des bijoux.  idem

Être un sujet fragile, c’est également sortir d’une guerre ordonnée par une logique binaire : l’un ou l’autre. C’est penser que l’un peut composer avec l’autre. Ce que nous perdons en force, nous le gagnons alors en puissance. Jean-Claude Liaudet, Du bonheur d’être fragile

Fragilité : se défaire de son armure, ôter les protections, accepter d’être sensible, d’être atteint par autrui comme par les évènements de la vie, voir à être défait pour un temps. idem

Il y a des gens qui n’aiment pas vivre, m’a-t-il dit, ils ne supportent pas la vie. Ils la traitent comme une maladie atroce. Anne Rice, Le lien maléfique

Elle avait tout, comme ils disent. Comme les imbéciles disent. Anna Gavalda, L’échappée belle

Cela me brise-t-il le cœur, bien sûr, à chaque instant de chaque jour, en plus de morceaux que mon cœur n’en comportait. Jonathan Safran Foer, Extrêmement fort et incroyablement près 

nous étions bien décidés à ignorer tout ce qu’il convenait d’ignorer, à bâtir un monde nouveau à partir de rien si rien de notre monde ne pouvait être sauvé, idem

Ce secret était un trou au milieu de moi dans lequel tombaient toutes les choses heureuses. idem

être ici emplit mon cœur de joie, même si cette joie n’est pas mienne,  idem

Nous ne parlions de rien de particulier mais dans le sentiment de parler des choses les plus importantes. idem

Si c’était pas ma vie, je l’aurais pas cru. idem

Les fantômes s’en fichent, que tu croies en eux.  idem

J’ai passé toute ma vie à apprendre comment ressentir moins. Chaque jour je ressentais moins. Est-ce cela vieillir ? Ou est-ce quelque chose de pire ? On ne peut se protéger de la tristesse sans se protéger du bonheur. idem

Deux ou trois vieux étaient assis sur des chaises devant une boutique. Ils fumaient le cigare en regardant le monde comme si c’était la télé.  idem

Le chemin s’est perdu en cours de route, c’est donc qu’il y a une route. Grégoire Bouillier, Rapport sur moi

J’ai le sentiment qu’il est trop tard. Il ne me quittera plus. idem

Je n’essayais même pas de leur expliquer que mon ambition n’était pas d’exister dans ce monde, mais de faire exister un monde.  idem

Le sabotage est l’unique arme qui reste à la portée de chacun.  idem

Je vois tout, je sens tout, mille détails entrent en moi comme de longues échardes et m’écorchent vive. Mille détails que d’autres ne remarquent pas parce qu’ils ont des peaux de crocodile. Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles

Je dois ressembler à une catastrophe aérienne. idem 

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